Dormir au château? Un rêve. D’autant qu’empreint d’histoire, le Château du Rivau a tout les atouts pour offir une jolie halte aux férus du passé, comme aux amateurs d’hôtellerie contemporaine. Ce sont 12 chambres, réparties dans deux sites de cet édifice Médiéval teinté d’époque Renaissance, qui vit passer rois et reines, mais aussi Jeanne d’Arc, venue y quérir ses chevaux de guerre. Deux sites donc, dont les anciens communs et le donjon. Dans ce dernier il faut mériter sa chambre en grimpant quelques escaliers, mais la récomprense est là ! Le Rivau, c’est un mixte entre histoire et contemporainité. Des murs qui parlent, une bâtisse en pierre de tuffeau de la région, bien blanche qui reflète au soleil. Mais aussi un aménagement dernier cri : clim à tous les étages, douches à l’italienne, baignoires pour certaines et partout…un charme fou.







Henri II, Richard Cœur de Lion, Catherine de Medicis…chaque chambre en réfère à un personnage historique en lien avec le lieu. Et chacune a sa teinte dominante, violet cardinal, rouge vermillon, bleu céruléen, c’est selon. Avec les tableaux et appliques en concordance. Pour une expérience en solo (ou pour un ado en quête de sérénité) On réserve la chambre Raiponce, la seule avec un lit une place. Coté donjon, on y accède par une petite passerelle de pierre. Seul au monde…mais encore avec tout les aménagements d’aujourd’hui.
Gourmandises au Jardin Secret et à la Table des Fées


Une petite faim au cours de la visite de ce superbe domaine et de ses jardins luxuriants ? On s’assied au Jardin Secret, à l’ombre des grenadiers, kakis et autres albizia, pour déguster une fraîche salade composée ou de fondants fromages de chèvre de la ferme voisine Le Vazereau, éleveur et producteur. Le soir, on dîne à la Table des Fées, restaurant gastronomique sous verrière. 20 couverts pas plus, avec vue sur les jardins et les paons qui font partie de la famille. Ils adorent faire le spectacle. Le chef italien Andrea Modesto, y dispense une cuisine à la fois de la botte et de la région. Avec produits locavore dont ceux du potager du Rivau. Sans oublier les vins du domaine, mais aussi le merveilles du Val de Loire. Ainsi ceux de Pascal Lambert à Cravant-Les-Côteaux
Patricia Laigneau, amoureuse des jardins, férue d’histoire et d’art contemporain





Le Rivau c’est l’affaire d’un couple. Éric et Patricia Laigneau. Et ce, depuis 30 ans, qu’ils ont acquis ce domaine qui s’étend sur 6 hectares. L’ont restauré pierre par pierre, y ont mis tout leur cœur et leur énergie. Et développé un tas d’activités : conférences, plein de jeux de pour les enfants. Tel, pour exemple, le labyrinthe d’Alice au Pays des Merveilles. Ou un escape game pour les ados. Et même un playground pour les plus petits. Et bien sûr et en priorité, la visite des jardins enchanteurs puisque le Rivau fait partie des Jardins Remarquables de la région Val de Loire. Un label entériné par le Ministère de la Culture. Sur ce sujet, Patricia Laigneau est dythirambique. En grande passionnée, elle passe ses journées au jardin. Sécateur en main. Et vous cite avec fierté toute plante et fleur, dont, pour exemple, 500 spécimen de roses.
Au Château du Rivau, l’art est partout


Se promener dans ces jardins est un bonheur et à chaque détour une surprise, un œuvre d’art. Elles sont réalisées par des artistes venus sur place ou non. Et, dans une partir du château se tient sur plusieurs étages, une expo permanente, avec pour chaque pièce un thème : salle des dames, des animaux, du festin. Ou salle Jeanne d’Arc, la guerrière réincarnée (et réinterprétée) en Juliette Armanet par le duo Pierre & Gilles. Hotel, jardins, œuvres d’art…tout ici vaut le déplacement. Prix d’une chambre : 280-300€ selon la saison. Prix de la visite du domaine : 13,50€. chateaudurivau.com