Le petit délice des Papes, le calisson, mérite bien que l’on raconte son histoire. Il est en effet le fruit d’une tradition centenaire de la capitale française de l’amande. Ernest Guillet créa ainsi en 1920 sa recette du calisson né en 1454 à Aix-en-Provence, à l’occasion du mariage de Jeanne de Laval et du Roy René. La légende veut que seule la délicieuse gourmandise réussit à décrocher un sourire à la très belle dame si austère. Alors on vous recommande une visite exploratoire de la confiserie du Roy René, de ses jardins et de son Musée. Vous y découvrirez la fabrication de la gourmandise, depuis la terre jusqu’à la dégustation.
Tout commence bien sûr par l’amandier. On se rappelle en effet que le calisson est composé d’amandes, de sirop de sucre, et de fruits confits. On ne peut qu’être séduit par l’amour et le respect portés par les équipes du Roy René aux produits. Elles s’efforcent de s’ancrer dans le local, autant que possible, et ont en plus leur propre verger. Vous pourrez y déambuler et découvrir amandiers, herbes et fleurs locales et les fameux lavandins. La confiserie du Roy René ne travaille que des amandes de Méditerrannée et notamment de Provence. Ainsi au premier rang de ses priorités figure le développement de la filière amande de Provence.
La suite de la balade se poursuit dans le Musée. Ici c’est l’histoire du savoir-faire qui est à l’honneur. Depuis les anciennes machines pour façonner les calissons, jusqu’à la fabrique actuelle, et l’origine des ingrédients, tout y est. Depuis 100 ans, le Roy René repose en effet sur l’implication de ses 80 collaborateurs. Le geste manuel ne s’apprend qu’en interne, au cours d’une longue formation.
Les douceurs du confiseur sont uniques et issues du geste précis de duos de calissonnières et nougatiers. Ces techniques artisanales se transmettent de génération en génération. Puis, on découvre le miel de lavande IGP de Provence rare, aux notes fruités si typiques. Il est, lui, utilisé pour la fabrication du nougat. Et là, sur des étagères, plein de fruits confits ! Dans des bocaux, on retrouve notamment le melon de cavaillon. Ingrédient essentiel, il apporte tout son moelleux à la pâte. On n’a qu’une envie, passer à la dégustation !
Alors forcément on termine par la boutique où calissons, nougats, suprêmes de pistaches et pâtes de calisson se mêlent. La boîte losange édition spéciale 100 ans, de 18 calissons, sera le classique indispensable. Et puis, il y a les éditions spéciales de Noël avec notamment le calendrier de l’avent et la boîte les 13 desserts de Provence en série limitée à 4 000 exemplaires. Cette dernière, c’est 1 kilo de douceurs provençales dont le calisson qui vous attend ! De quoi célébrer la tradition de cet artisanat qui nous régale. A commander aussi en un clic au prix de 49,90€ sur calisson.com