Hôtel Sofitel Le Scribe Paris Opéra, la renaissance d’un 5 étoiles ultra parisien

Un cocon cosy signé Tristan Auer

Hôtel Sofitel Le Scribe Paris Opéra à été entièrement revu et corrigé, l’hôtel mythique qui fête ses 150 ans affiche un nouveau visage signé par le « starchitecte » Tristan Auer, directeur artistique du cabinet Wilson Associates. Leitmotiv : de la douceur, une touche de féminité, une ambiance cocooning et surtout une atmosphère très parisienne que l’on retrouve dans les espaces communs, comme dans les 201 chambres, dont 38 suites et duplex. Sa situation idéale, à l’orée de l’Opéra Garnier, de la place Vendôme et des Grands Magasins en a toujours fait un acteur phare de l’hôtellerie dans la capitale. Dans le giron du Groupe Accor, l’établissement s’est donc réinventé, tout en gardant son ADN. N’oublions pas que c’est ici qu’eut lieu la première projection des frères Lumières et que la Suite Opéra, avec rotonde au premier étage, fut longtemps le siège du Jockey Club !

Côté chambres, on décerne la palme d’or aux salles de bain avec leurs sols en terrazzo, des moulures façon 19e, une robinetterie mordorée à l’ancienne, aux carrelages blanc, noir et vert, ainsi qu’au plafond peint dans l’esprit de Marc Chagall. Ajoutons à ces détails déco les moquettes chinées façon tweed Chanel, les têtes de lits en version paravents que Mademoiselle affectionnait tant et les dressign ouverts, rappelant les malles de voyage Vuitton, tous des signes évidents du luxe à la française. Aux murs, on admire également des œuvres de jeunes artistes contemporains.

Au restaurant Rivages, on passe à table avec le chef Denis Rippa, qui dirigea les cuisines de l’hôtel Matignon, durant les périodes de Manuel Valls puis d’Édouard Philippe, et la brasserie La Méditerrannée, place de l’Odéon, pendant presque 14 ans. Une belle expérience donc pour celui dont on déguste ici une cuisine très French Riviera, qui outre des plats traditionnels, aime créer de nouvelles sensations gustatives, tels un tiramitsu salé à la chair de tourteau, un foie gras au fenouil ou une panacotta au chocolat blanc (carte : 75€).

Un détour, à l’entrée, par le Café Scribe, véritable bonbonnière, avec mezzanine et escalier à l’ancienne en colimaçon, s’impose. C’est le lieu parfait pour un business breakfast, un déjeuner light ou un tea time gourmand. Les viennoiseries moelleuses et les pâtisseries alléchantes en attestent. Un petit massage détente ? Rendez-vous, sur commande, à l’espace wellness. À la barre de ce navire amiral, Pierre-Alexandre Le Bihan qui navigue dans l’hôtellerie de luxe depuis plus de 20 ans, de Suisse au Liban, en passant par Singapour Oman et Paris. Le directeur général souhaite « redonner au Scribe, sa splendeur ancrée dans un esprit résolument parisien ». C’est bien parti ! Chambre à partir de 450€. sofitel-le-scribe-paris-opera.com