En se balladant près de la Place d’Iéna, en sortant d’une expo mode au musée du Palais Galliera, un stop à la brasserie éponyme, située juste en face, s’impose. Ceci pour pleins de raisons, à commencer par rencontrer le très sympathique patron, Serge Boyer, qui travaille ici en famille. Et bien sûr, pour déguster la cuisine bistronomique de ce typique bistrot parisien. Dans un décor aéré et récemment rafraîchi, signé Thierry Carel, avec des effets de drapés, clin d’œil à la mode et aux jeux de lumière, on s’installe dans la salle principale ou au sous-sol pour plus d’intimité dans l’une des 4 alcôves atypiques. Chacune correspond à un thème, à l’ambiance ad hoc : Le Train, le Châlet, Le Chais ou la Barrique. Sans oublier la Terrasse, à l’angle de l’Avenue Pierre 1er de Serbie, elle compte une centaine de couverts.
Dans l’assiette ? Une salade de chèvre chaud, un saumon fumé par la maison et des coquillettes au jambon dites « pour enfants gâtés », car à la truffe. Mais aussi et encore, le poulet fermier français en culotte de velours ou le duo terre et mer Bénedicte au citron vert, quelques recettes signées Nathalie George, qui, après un revers de vie, s’est installée dans une chambre de bonne voisine et a commencé à concocter de bon petits plats de ménage. Elle en a même fait un livre, » la Cuisine du 6e étage « . Une belle histoire, un bon rapport de voisinage et surtout des mets savoureux.
Au Galliera, rien de prétentieux mais une belle carte des vins et uniquement des produits frais, souvent bio, dont certains, comme l’agneau viennent d’Aveyron, région du patron, mais aussi celle de Cyril Lignac, qui tient la boulangerie-pâtisserie du coin ! D’ailleurs, toujours dans cet esprit de famille, on peut aller quérir des viennoiseries chez la star des fourneaux et de la télé, puis venir les déguster tranquillement avec un thé ou autre au Galliera. Sympa ! Pas de menus, prix moyen à la carte : 35-45€. legalliera.com